T1 - AGGRESSOR UNE HISTOIRE SANS FIN

Préambule

Passionné de maquettisme durant mon adolescence, j'étais fasciné par les décorations colorées des avions de chasse américains. L'univers légèrement mythique du héros de Top Gun a laissé une empreinte indélébile dans ma mémoire.

Pendant ma carrière active, j'ai même rejoint la spécialité "Anti-aérienne" à plusieurs reprises, ce qui montre que je ne suis pas complètement novice en la matière !

Aujourd'hui, je vais raviver ces souvenirs dans MSFS, promettant des séquences de vol virtuel exaltantes. Si vous êtes intrigué par les belles livrées bariolées ou souhaitez en apprendre davantage sur les "adversaires volants", laissez-vous tenter !

PRÉSENTATION

Toutes les images d'aéronefs non marquées "RÉEL" sont issues du simulateur. Mon PC est équipé d'une RTX 3090. En simulation, j'utilise une combinaison de DLDSR - DLSSv2 / DLAA à une résolution de 5760x2400.

Je tiens à ce que cette histoire soit aussi complète que possible, car lorsque j'aborde un sujet, je cherche à collecter un maximum d'informations. Si c'est pour se contenter d'un survol, autant se référer à Wiki.

Mon dossier sera divisé en deux parties :

T1. Le récit historique, agrémenté d'images authentiques, d'illustrations et des avions que l'on peut "envoyer" dans le hangar du simulateur. Cela constitue AGGRESSOR UNE HISTOIRE SANS FIN. Étant donné la quantité d'appareils arborant des livrées "bigarrées", je subdivise cette première partie en deux sections.

T11. DES ANNÉES 50 A LA CRÉATION DE RED FLAG

T12. LES AGGRESSORS DE NOS JOURS

T2. Un second article, constituant la deuxième partie et se déroulant exclusivement dans MSFS, traitera de la visite des bases et des séquences de vol. Il détaillera tout ce qui peut être installé dans le dossier Community ainsi que les territoires mentionnés au début de l'article. Ce sera, tout simplement, FLIGHT ADVENTURES.

Tout commence par un conflit qui était loin d'être insignifiant...

Le 21 septembre 1953, un MiG-15 nord-coréen est capturé par les forces occidentales. 

Le pilote, ayant fait défection, n'a pas été poursuivi. L'avion, transporté aux États-Unis, a été soumis à des essais en vol à la base aérienne de Wright-Patterson, dans l'Ohio. En 1957, l'appareil a été transféré au musée national de l'US Air Force pour y être exposé.

Une autre "aventure guerrière" peu connue qui a eu lieu en août 1958 est celle qui a vu s'affronter des F-86 Sabre (modifiés) de l'armée de l'air de la République de Chine (alors Formose) contre des MiG-15 et MiG-17 de l'armée de l'air populaire de libération (Chine). Cet affrontement s'est produit pendant la seconde crise du détroit de Taïwan, entraînant de nombreux combats. Il est rapporté que 9 MiGs ont été abattus, mais les détails ou les pertes du côté nationaliste ne sont pas précisés.

Le combat aérien rapproché, ou dogfight, est souvent considéré comme le dernier recours pour un pilote, car il peut être assimilé à un combat au corps à corps. Cette analogie a ses limites, car en vol, à grande vitesse, maintenir une distance optimale est crucial. Si l'on prend l'empennage arrière de l'avion ennemi comme référence, il est essentiel d'anticiper sa position future et sa trajectoire.

En pratique, il s'agit de rester dans le sillage de l'adversaire, une zone de contrôle, tout en effectuant des dépointés, c'est-à-dire de légers mouvements latéraux, et en pressant la détente pour tirer des rafales d'obus. Un obus se déplace à une vitesse de 250 à 300 mètres par seconde.

Un autre aspect important est le nombre d'obus disponibles. Sans entrer dans les détails techniques, un Crusader dispose de quatre canons, chacun chargé de 144 obus. Une rafale de moins d'une seconde consomme environ 10 obus. Imaginez le nombre d'obus utilisés si l'on tire frénétiquement tout en exécutant des manœuvres erratiques.

Le Crusader F-8E-FN, conçu pour la Marine française, était une version adaptée du Crusader opérant au sein de nos flottilles aéronavales. Sa structure était plus courte que celle des F-8 utilisés par l'US Navy, afin de s'adapter aux porte-avions Clemenceau et Foch.

Les porte-avions français, bien que nettement plus petits que leurs homologues américains en termes de tonnage, sont tout de même des labyrinthes où l'on peut facilement se perdre dans les coursives...

Le "Crouze", tel qu'on le surnommait, a été retiré du service en décembre 1999, laissant sa place au Rafale M. C'était une évolution nécessaire.

Avec ces "exercices improvisés", certaines unités ont adopté une approche novatrice. Le type de RETEX (retour d'expérience) examiné lors des "briefings" met en lumière les problèmes et les faiblesses, dans le but de trouver des solutions à tester lors des vols ultérieurs. Cela constitue une nouvelle contribution à l'édifice, mais il est encore prématuré de construire une école d'arme de chasse définitive.

Le MIG 21 est aussi connu sous son nom de code OTAN = FISHBED 

Le F-105 a été un appareil exceptionnel dans l'histoire de l'aviation militaire américaine. Surnommé la "brute", il pouvait emporter une charge de bombes supérieure à celle des plus grands bombardiers de la Seconde Guerre mondiale lors de bombardements conventionnels. Cependant, en raison de son poids excessif, il a subi de lourdes pertes face aux MIGs extrêmement manœuvrables pendant la guerre du Vietnam. Ses missions le plaçaient toujours en première ligne et en dernier à évacuer les zones de combat. Toutefois, sa variante WILD WEASEL a activement chassé les sites de défense anti-aérienne durant le conflit. Le F-4 Phantom l'a finalement remplacé avant la fin de la guerre, car le F-105 fut le seul avion de chasse américain retiré du service dû à un taux d'attrition excessivement élevé.

Lorsque les A-4 Skyhawk sont arrivés au sein de la VF-121, l'escadron disposait déjà de F-4 Phantom. Les A-4 et les T-38 Talon étaient réservés aux instructeurs pour les séances d'entraînement en vol.

TOP GUN a initialement choisi les A-4 et les T-38 car ils reproduisaient au mieux les performances de vol des MiG-17 et MiG-21. Le A-4, en configuration épurée (sans réservoirs externes), est particulièrement agile, ce qui représente un avantage considérable en combat aérien. C'est chez TOP GUN que l'A-4 a consolidé sa réputation.

Avec un budget modeste et une équipe réduite, les débuts peuvent sembler improvisés, mais ce serait une méprise. Les instructeurs, ayant opéré dans des avions survolant les zones de conflits, ne viennent pas d'un obscur bureau du commandement supérieur; pour eux, c'est un privilège.

Préparer et dispenser des cours tout en étant exemplaire est une tâche sérieuse. C'est à la fois un métier et une mission; la nouvelle école où ils enseignent n'est pas un refuge pour vétérans usés. En somme, leur présence n'est pas le fruit du hasard ou d'une simple formalité.

LE F-5 EST L'AVION QUI PERSONNIFIE LE MIEUX L'ADVERSAIRE

Le F-5E, avec ses livrées colorées, reste une présence "toujours vivante" au sein des escadrons qui l'utilisent encore. Cependant, d'autres appareils bien plus modernes et sophistiqués ont désormais pris la place pour incarner les adversaires potentiels réels.

Non seulement les avions américains évoluent, mais depuis la chute du mur de Berlin jusqu'à aujourd'hui, de nouveaux appareils sont intégrés aux escadrons officiels pour contrer les nouvelles menaces.

Au sein de l'US Navy et de l'USAF, des escadrons sont formés, mis en sommeil ou dissous. Succédant à la trilogie A-4 / T-38 / F-5, les F-15 EAGLE, F-16 FALCON, F-18 HORNET et F-35 THUNDERBIRD II viennent renouveler, compléter et revitaliser la flotte existante.

L'objectif est d'adapter les forces aux menaces adverses, avec des effectifs qui fluctuent selon le contexte international, les restructurations et les contraintes budgétaires, même pour les États-Unis.

NELLIS AFB et NAS MIRAMAR, qui étaient les deux principaux centres Aggressors, sont désormais soutenus par un réseau de bases aériennes disséminées à travers l'Amérique, les territoires d'outre-mer, le Pacifique, l'Asie, et l'Europe.

Des avions de Mikoyan-Gurevitch (MiG) et de Sukhoi (SU) seront testés en vol et examinés dans des hangars secrets. Lorsqu'ils étaient en vol, c'était toujours le jour et dans l'espace aérien de la base aérienne de Nellis, dans la zone 51, si mystérieuse....

 Le MIG 23 est aussi connu sous son nom de code OTAN = FLOGGER - le MIG 27 = FLOGGER D

Le Shenyang F-7 est une version chinoise sous licence du MiG-21. En observant de plus près, on remarque que la verrière du F-7 s'ouvre par l'arrière, alors que celle du MiG-21 s'ouvre par l'avant.

Dans la Marine, tous les escadrons actifs de guerre électronique ont été dissous. Il s'agissait des VAQ-33, VAQ-34 et VAQ-35. Leur rôle a cessé suite au transfert des missions d'agression électronique à la Réserve navale.

Bien qu'elle n'atteigne pas la taille et la renommée de Nellis et son RED FLAG, la NSAWC n'est en aucun cas un simple caprice de la Navy pour rivaliser avec l'USAF. Elle remplit sa mission avec brio et les ressources à sa disposition.

Il est vrai que des coupes budgétaires ont entraîné la disparition d'unités présentes depuis la guerre du Vietnam, mais cela pourrait être bénéfique. Avant l'arrivée du F-35 LIGHTNING II, on opère avec un trio classique : le F-16, le F-18 et le F-15.

Je dirais sans trop m'avancer que le Eagle est la vedette parmi les Agresseurs modernes, bien qu'on puisse le juger vieillissant. Malgré sa grande taille, c'est un chasseur vif et maniable, redoutable en combat aérien rapproché, contrairement aux modèles plus récents comme les F-22 ou F-35. Cependant, comme tous les chasseurs, le F-15 a ses limites et une durée de vie finie.

L'Alaska, c'est presque l'Outre-mer quand on est à Nellis AFB ou NAS Fallon. Comme nous allons le voir, le monde des Aggressors est actif dans cette région mais également à quelques heures de vol au Japon, Corée du Sud etc.

Avant de rejoindre le grand froid, une petite piqûre de rappel.

Nous approchons de la fin de cette première section dédiée à l'histoire des Aggressors. Il serait possible d'évoquer ceux qui opèrent sous d'autres drapeaux, dans d'autres nations, mais cela n'est pas notre propos pour le moment ; nous les rencontrerons probablement dans la seconde partie de l'article "Exclusive MSFS".

Pour conclure, je vais récapituler la saga à travers des tableaux et terminer avec de magnifiques images !

RECAPITULATIF DES UNITÉS AGGRESSORS OU ASSIMILÉES EN 2024

Tout de qui est encadré en rouge est en activité, les autres sont dissous.

Ami lecteur, vous aurez compris pourquoi j'ai intitulé cette première partie AGGRESSORS UNE HISTOIRE SANS FIN. Je suis certain qu'il y aurait beaucoup d'autres choses à dire mais je trouve que c'est déjà pas mal à mon petit niveau de connaissance ET avec toutes mes recherches sur le sujet.

Je vais (enfin)pouvoir passer au second temps que je présenterai en détail dans mon préambule prochain. Cette fois nous serons en images dans le simulateur et un contenu au gré de mes inspirations...

On termine par une sélection d'images EN VRAC ! A+

NO COMMENT